LES SOLDATS ET LENZ Théâtre 71de Malakoff 23 janvier

Les soldats de JMR Lenz traduction et adaptation Anne-Laure Liégeois en collaboration avec Jean Lacoste, Mise en scène et scénographie Anne-Laure Liégeois, suivi de Lenz de Büchner

Sur le plateau, un dispositif à étage, des gradins qui nous font face, où les acteurs viennent se réfugier entre deux scènes; un orchestre de 17 comédiens, musiciens fait l’ouverture, notre salle de spectacle est toujours éclairée. On cite Lenz en 1776 : « Ce qui rend la vie intéressante, c’est l’imitation de la nature… ».

Deux filles lisent et écrivent une lettre de remerciement. On apporte un lit, un jeune homme se jette dessus « Je me sens mal Maman ! ». Un jeune soldat en permission drague la petite Marie qu’il veut inviter au théâtre, mais son père s’y oppose. Il y a une pantomime d’un couple à l’accordéon, les officiers discutent du théâtre. La jeune fille rentre du théâtre folle de joie, son père est furieux, il y a une polémique entre les deux soeurs. Les géniteurs éducateurs veulent imposer une loi sévère à leurs enfants qui se révoltent, il faut tenir son rang sous peine de déchéance familiale.
Une belle virtuosité d’une équipe cohérente nous fascine dans la découverte de ce texte poétique décoiffant.
Un spectacle où les femmes prises comme des proies, restent des victimes impuissantes de la violence masculine, celle de leur père qui ne veulent pas les laisser succomber à une mésalliance, ni à celle de leurs amant qui les abandonnent !

LENZ de Georg Büchner

C’est le portrait de Lenz, qui le 20 janvier 1778 partit à travers la montagne, fonça droit devant lui dans une nature hallucinée, se roula dans la cendre et le vide, fuyant un monde qui ne lui laissait plus de choix entre la misère et la folie. Après Les soldats, Anne-Laure Liégeois nous livre un moment émouvant avec une distribution plus légère.

Théâtre 71 de Malakoff jusqu’au 2 février, mardi et vendredi à 20 h, mercredi, vendredi, samedi à 19 h 30, dimanche à 16 h, Tél 01 55 48 91 00,

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